Au
matin, le soleil se lève sur le givre et la brume.
Nous rejoignons dans la matinée Bellecombe.
Une bonne piste empierrée continue
vers le fond de la combe. Je
la parcours avec Oscar. C’est une longue vallée aux coteaux de laquelle
s’accrochent à espace régulier les solides bâtiments d’anciennes fermes
isolées. Splendide !
Une course pédestre se prépare.
Je passe devant le refuge de la
Guienette (que nous connaissons pour y être déjà venus en
réunion avec la Poste ).
Au fond de la combe, le GR monte vers le nord-ouest à travers le pâturage. Des
coureurs commencent à me doubler. Belle vue en enfilade sur la combe.
On arrive après une maison en
ruines au col des Salettes (1320
m ). On descend à l’ouest à travers prés. Après un petit
replat, on gagne le fond d’une combe parallèle, à la ferme la Morseline. Les
versants non ensoleillés sont encore givrés.
Nous sommes rattrapés par la
cohorte des coureurs. Oscar estime de son devoir de les accompagner, au besoin,
de les gêner. Trompés et entraînés par le flux, on continue tout droit en même
temps que les participants. Il nous faudra faire demi-tour jusqu’à la ferme.
On va s’orienter vers le
sud-ouest pendant 3 km
dans une superbe combe, d’abord très étroite puis qui va s’élargir, jusqu’à la
grange à Malatrait. Après une dernière clôture, on débouche sur l’auberge du
Berbois. Encore 500
mètres sur un lacet de la route, et on atteint le monument
classé de la Borne
au Lion, limite entre les départements du Jura et de l’Ain, les régions de
Franche-Comté et de Rhône-Alpes.
Cette borne qui doit son nom au
lion de la Comté
gravé sur une de ses faces, au dos des lys de France, fut plantée là au XVIIe
siècle en exécution d’un traité de paix parmi tant d’autres ! A la fin de
la dernière guerre, elle assista à de furieux combats entre résistants et
troupes d’occupation.
Panorama saisissant sur la
profonde vallée de la
Valserine.
Pénétrant dans l’Ain, on croise
des chasseurs avec leurs chiens, on laisse un sentier qui grimpe au crêt de
Chalam, et on descend en pente régulière sur un large chemin empierré. En cours
de route, Viviane arrive à notre rencontre avec le Trafic. Nous rejoignons
ensemble une route départementale, au poteau de Chalam.
Nous
allons manger au soleil dans la nature, quelque part dans les Hautes combes.
Retour à
St-Claude dans l’après-midi.
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Une lumière humide, belle comme celle de débuts ou fins de journée en bord de pertuis...
RépondreSupprimerPourtant la mer est loin & il nous revient de faire l'impossible pour la tenir à distance...
En dépend la vie de nos enfants et petits enfants et des autres...