dimanche 30 août 2015

Dimanche 22 octobre 2000 : Les Trois Cheminées – poteau de Chalam.

Au matin, le soleil se lève sur le givre et la brume.



Nous rejoignons dans la matinée Bellecombe.

Une bonne piste empierrée continue vers le fond de la combe. Je la parcours avec Oscar. C’est une longue vallée aux coteaux de laquelle s’accrochent à espace régulier les solides bâtiments d’anciennes fermes isolées. Splendide !
Une course pédestre se prépare. Je passe devant le refuge de la Guienette (que nous connaissons pour y être déjà venus en réunion avec la Poste). Au fond de la combe, le GR monte vers le nord-ouest à travers le pâturage. Des coureurs commencent à me doubler. Belle vue en enfilade sur la combe.


On arrive après une maison en ruines au col des Salettes (1320 m). On descend à l’ouest à travers prés. Après un petit replat, on gagne le fond d’une combe parallèle, à la ferme la Morseline. Les versants non ensoleillés sont encore givrés.


Nous sommes rattrapés par la cohorte des coureurs. Oscar estime de son devoir de les accompagner, au besoin, de les gêner. Trompés et entraînés par le flux, on continue tout droit en même temps que les participants. Il nous faudra faire demi-tour jusqu’à la ferme.
On va s’orienter vers le sud-ouest pendant 3 km dans une superbe combe, d’abord très étroite puis qui va s’élargir, jusqu’à la grange à Malatrait. Après une dernière clôture, on débouche sur l’auberge du Berbois. Encore 500 mètres sur un lacet de la route, et on atteint le monument classé de la Borne au Lion, limite entre les départements du Jura et de l’Ain, les régions de Franche-Comté et de Rhône-Alpes.
Cette borne qui doit son nom au lion de la Comté gravé sur une de ses faces, au dos des lys de France, fut plantée là au XVIIe siècle en exécution d’un traité de paix parmi tant d’autres ! A la fin de la dernière guerre, elle assista à de furieux combats entre résistants et troupes d’occupation.
Panorama saisissant sur la profonde vallée de la Valserine.


Pénétrant dans l’Ain, on croise des chasseurs avec leurs chiens, on laisse un sentier qui grimpe au crêt de Chalam, et on descend en pente régulière sur un large chemin empierré. En cours de route, Viviane arrive à notre rencontre avec le Trafic. Nous rejoignons ensemble une route départementale, au poteau de Chalam.

Nous allons manger au soleil dans la nature, quelque part dans les Hautes combes.
Retour à St-Claude dans l’après-midi.

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1 commentaire:

  1. Une lumière humide, belle comme celle de débuts ou fins de journée en bord de pertuis...
    Pourtant la mer est loin & il nous revient de faire l'impossible pour la tenir à distance...
    En dépend la vie de nos enfants et petits enfants et des autres...

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