dimanche 30 août 2015

Dimanche 28 novembre 1999 : Les-Granges-de-Dessia – Dramelay.

Navette avec deux voitures.

C’est avec Viviane et Oscar que je vais effectuer cette courte étape au départ des Granges-de-Dessia.
A 10h du matin, par un beau soleil, nous quittons le hameau sur un chemin agricole qui traverse la combe, se dirige à l’est parmi les prés et les bosquets encore enneigés. Oscar se roule dans la neige.



Dans la Côte, nous bifurquons trop vite dans des pâtures. Il nous faut rebrousser chemin pour atteindre la crête. On va suivre vers le nord la large piste qui se poursuit sur le crêt à travers les pâtures dans les rocailles calcaires, puis sous bois dans les buis, les pins et les feuillus.
Nous atteignons les ruines du château de Dramelay (590 m), un peu en dehors du sentier. Il en subsiste une tour datant du XIIIe siècle, en cours de rénovation par des chantiers de jeunesse. On y trouve l’emplacement du donjon, d’un corps de bâtiments et de diverses fortifications. 


Belle vue sur la vallée de la Valouse et Arinthod. Le bourg et le château furent détruits par les troupes de Louis XI.
On arrive un peu plus loin dans les vestiges de l’ancien village qui resta habité jusqu’en 1944. Aujourd’hui, ce sont des ruines abandonnées dans la végétation qui a repris ses droits. L'ancienne chapelle du village est toujours debout, dégageant une atmosphère étrange et pesante. On dit d’ailleurs que cette chapelle médiévale a été rénovée par l’Ordre du Temple solaire, sous le couvert d’une association.


Franchissant la crête, nous descendons le long du versant est, rejoignons un fond de vallée. Par un chemin rural, nous gagnons Dramelay, le village actuel, où nous retrouvons à 11h45 devant la fontaine une de nos voitures.

*****

2 commentaires:

  1. bonjour,
    la chapelle de Dramelay n'est pas templière, ce n'est que l'ancienne église du village. Mais il est vrai qu'elle a été restaurée par l'Ordre du Temple Solaire, qui venait tous les 15 août y "célébrer une messe" à laquelle tous les habitants des environs venaient en curieux contempler ces gens bizarres déguisés en templiers ; et certains communiaient, sans se rendre compte que ce n'était que du théâtre. On ne se doutait pas que ça se terminerait mal...

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    1. Merci du renseignement. Je modifierai le texte.
      Cordialement,
      JM Mengin.

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