dimanche 30 août 2015

Lundi 24 avril 2000 : La Rixouse – Rosset.

Le lendemain : lundi de Pâques.
Navette avec deux voitures : Viviane nous laisse à La Rixouse pour 15h15.

Je traverse La Rixouse avec Oscar. Le sentier poursuit sa descente vers la Bienne, dans les prés, évitant Villard-sur-Bienne que l’on contourne par le sud. On franchit la voie ferrée Andelot – la Cluse à un passage à niveau isolé, et l’on plonge sous les falaises qui enserrent la Bienne. On traverse la rivière tumultueuse sur un petit pont de pierre, le pont de Longchaumois.
C’est ici que se terminera mon futur secteur de balisage.
Le GR va maintenant remonter l’autre versant sur les flancs des monts de Bienne, vers les hautes chaînes du Jura plissé : chemin raide sous forêt, avec un balisage peu fiable.
Nous débouchons sur un plateau et  poursuivons à travers les pâtures jusqu’au ruisseau de la Gire, pour entrer dans Longchaumois (900 m), ville natale du héros franc-comtois Lacuzon qui lutta contre le rattachement de la Franche-Comté à la France.
Des pelouses sèches aux tourbières et aux lacs, des haies de buis aux bois de résonance, d’une flore méditerranéenne aux espèces arctiques, le Haut Jura présente une nature riche et contrastée. C’est aussi, depuis les défrichements du Moyen Age, une montagne habitée où se sont développées les activités artisanales et industrielles.
L’altitude augmente. Le GR 9 chemine dans les prairies en fleurs sous un soleil printanier, coupant ou empruntant plusieurs fois une route départementale. Sur le trajet, il passe à côté d’une habitation dont le toit est couvert de végétation isolante. Après la ferme de Tavaillonnette, il continue jusqu’à Rosset (1020 m), petite station de ski.
C’est là qu’on retrouve Viviane à 18h30.

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1 commentaire:

  1. Aux lecteurs de dire quel(s) poèmes ou quelle (s) chansons évoque pour eux le rythme de "Des pelouses sèches aux tourbières et aux lacs, des haies de buis aux bois de résonance, d’une flore méditerranéenne aux espèces arctiques..."

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