Le
lendemain : lundi de Pâques.
Navette
avec deux voitures : Viviane nous laisse à La Rixouse pour 15h15.
Je traverse La Rixouse avec Oscar. Le sentier
poursuit sa descente vers la
Bienne , dans les prés, évitant Villard-sur-Bienne que l’on
contourne par le sud. On franchit la voie ferrée Andelot – la Cluse à un passage à niveau
isolé, et l’on plonge sous les falaises qui enserrent la Bienne. On traverse la
rivière tumultueuse sur un petit pont de pierre, le pont de Longchaumois.
C’est ici que se terminera mon
futur secteur de balisage.
Le GR va maintenant remonter
l’autre versant sur les flancs des monts de Bienne, vers les hautes chaînes du
Jura plissé : chemin raide sous forêt, avec un balisage peu fiable.
Nous débouchons sur un plateau
et poursuivons à travers les pâtures
jusqu’au ruisseau de la Gire ,
pour entrer dans Longchaumois (900
m ), ville natale du héros franc-comtois Lacuzon qui
lutta contre le rattachement de la Franche-Comté à la France.
Des pelouses sèches aux
tourbières et aux lacs, des haies de buis aux bois de résonance, d’une flore
méditerranéenne aux espèces arctiques, le Haut Jura présente une nature riche
et contrastée. C’est aussi, depuis les défrichements du Moyen Age, une montagne
habitée où se sont développées les activités artisanales et industrielles.
L’altitude augmente. Le GR 9
chemine dans les prairies en fleurs sous un soleil printanier, coupant ou
empruntant plusieurs fois une route départementale. Sur le trajet, il passe à
côté d’une habitation dont le toit est couvert de végétation isolante. Après la
ferme de Tavaillonnette, il continue jusqu’à Rosset (1020 m ), petite station de
ski.
C’est là qu’on retrouve Viviane à
18h30.
*****
Aux lecteurs de dire quel(s) poèmes ou quelle (s) chansons évoque pour eux le rythme de "Des pelouses sèches aux tourbières et aux lacs, des haies de buis aux bois de résonance, d’une flore méditerranéenne aux espèces arctiques..."
RépondreSupprimer