Viviane nous dépose à la sortie
du village de Giron à 16h. Le
temps semble orageux. La verte prairie est parsemée de fleurs de pissenlits et
de primevères. On poursuit dans la combe le long d’une petite route au milieu
des prés. Balisage ancien, presque inexistant.
Puis la route quitte la zone des
Hautes combes, entre en forêt, se poursuit par un chemin non goudronné. En
cours de route, Oscar, attiré, fonce dans les taillis. J’entends un grognement.
Le chien, interloqué, vient de débusquer un sanglier. Les bêtes s’observent. Le
sanglier fait front. Je rappelle Oscar, quelque peu apeuré. La bête s’éloigne
dans les fourrés…
Le GR entame sa descente vers la
vallée de la Semine. On
passe près d’une clairière ensoleillée, à 910 m , où l’on pourrait revenir tout à l’heure. Nous retrouvons le
goudron pendant 1,5 km ; nous débouchons dans des prés et descendons par
un chemin en lacets.
En cours de route, nouvel
incident : Oscar réitère le coup de la taupe avec un jeune merle qu’il
attrape dans la haie, puis se sauve dans le pré adjacent avec l’oisillon qui
piaille dans sa gueule. Sachant que je ne vais pas être content, il me suit à
distance respectueuse, plongeant derrière la haie dès que je me retourne, bien
conscient que je ne pourrai pas l’y suivre. Il va me falloir encore ruser pour
lui faire oublier son oiseau. Là encore, le jeune merle n’a pas survécu. Oscar
a droit à la raclée (symbolique !) et bien sûr à la laisse. C ’est vrai que
le printemps est propice à ce genre de situation. Il va me falloir être sur mes
gardes désormais.
On arrive à Longefand, un hameau
où nous attend Viviane, qui domine Saint-Germain-de-Joux. Nous sommes
dans la cluse de Nantua, grande cassure latérale qui coupe le massif d’ouest en
est. Ici se termine le parc naturel régional du Haut Jura.
Nous retournons en forêt avec
le Trafic jusqu’à la clairière croisée tout à l’heure.
Nous allons y passer une
agréable soirée, la table sortie au soleil avec un pastis bien frais…
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