Nous prenons le petit déjeuner
dans un hôtel au col de la Faucille.
A 9h, je reprends mon parcours,
seul. L’itinéraire est commun avec le GR « Balcon du Léman ».
Je passe devant la gare de départ
d’un téléski, je suis une route revêtue. L’altitude augmente, par un sentier
dans la forêt.
A partir du chalet le Crozat, le
GR quitte la forêt, s’élève dans les alpages jusqu’au sommet du Mont Rond
(1596 m ).
Et là, je découvre une vue saisissante sur les Alpes, le pays de Gex et le lac
Léman. J’aperçois au loin le jet d’eau de la ville de Genève, au bord du lac.
Derrière moi, des randonneurs avec un âne font une pause, d’autres
entreprennent de gravir le mont.
Je vais suivre maintenant la
ligne de crête pendant trois kilomètres au milieu des alpages et des troupeaux.
Franchissant une clôture, j’entre dans la réserve naturelle de la Haute Chaîne du Jura.
Créée en 1993, elle englobe les crêtes et les versants de la vallée de la Valserine et du pays de
Gex. Soumise aux rigueurs climatiques, sa végétation rase est fragile ; et
l’intégrité des biotopes doit être protégée de la fréquentation croissante des
espaces de montagne…
J’atteins le sommet du Colomby
de Gex (1688 m ).
Je m’assois dans l’herbe avec d’autres randonneurs, au milieu des troupeaux de
montbéliardes, pour jouir d’un panorama exceptionnel sur les Alpes. Je repars
ensuite, toujours sur la ligne de crête, le long d’un muret de pierres.
Descente vers un col, remontée jusqu’à un sommet de 1630 m .
Le sentier s’abaisse jusqu’à un
chemin empierré, quitte la réserve naturelle et arrive au col de Crozet, près
de la télécabine de la
Catheline (1450
m ). Quelques chasseurs semblent me narguer… En face, le
GR Balcon du Léman se poursuit vers le Crêt de la Neige , sommet du massif du
Jura à 1717 m .
Le GR 9, lui, entreprend de redescendre, à travers la piste de ski par un large
chemin, vers la vallée de la
Valserine. Il arrive au refuge du C.A.F. (Club Alpin) du Ratou. La
descente s’accentue, sur un chemin en pente forte sans intérêt. Parcours
difficile. Je butte contre les cailloux qui glissent sous les chaussures. Des
jeunes montent en sens inverse en suant. Ils ne savent pas encore ce qui les
attend.
Cette grande auge glaciaire
garde les séquelles de l’époque lointaine où la pierre était rabotée par les
mètres de glace qui s’écoulaient lentement. Sous Lélex, une moraine frontale se
voit encore très bien, en travers de la vallée.
Je débouche à 13h40 à Lélex,
dans le val de Mijoux. Viviane m’attend dans une rue parallèle.
Nous pique-niquons non loin de
là, au bord de la
Valserine. Nous y passons une partie de l’après-midi :
baignade pour Oscar...
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