dimanche 30 août 2015

Dimanche 4 septembre 2005 : Moulin de Béconne – la Combe de Sauve.

Chaude et dure journée en perspective, avec un dénivelé important vers la montagne de la Lance.
Le long d’un champ de lavandin, le GR 9 s’engage vers les ruines du château de Béconne. Un sentier dans les marnes mène à la ferme de l’Etournelle. Le GR remonte un vallon jusqu’au col de la Roche, passe à proximité de la chapelle de la Roche, monte à un col, descend dans une combe et continue en balcon par une ancienne voie romaine. Il atteint le gîte de Fontlargias. Déception : à cette heure-ci, je me croyais bien au delà. Je pénètre dans les locaux, dans l’espoir de boire un coup. Tout est grand ouvert et propre ; mais je ne rencontre personne. Je me rabats sur ma gourde.
Pleine vue sur le rocher des Aures et l’ancien oppidum celte d’Acria.
Le sentier attaque maintenant fortement le flanc de la montagne de la Lance. Il s’élève à travers bois et taillis.
Je m’arrête pour manger, assis sur un tronc d’arbre mort.
Je gagne la ferme de la Lance, sur un replat. Tiens, des vaches ! Curieux, dans ce milieu aride et hostile. Elles sont quand même nourries au fourrage… Je débouche sous la crête, à la limite des arbres et atteins l’alpage de la Lance. La maigre végétation est brûlée par le soleil. Je longe la crête jusqu’au point culminant, le rocher Garaux, à 1340 m. Vue panoramique : je m’assois un moment, pour boire d’abord, pour le paysage ensuite.


Je vais encore suivre la crête pendant 2,5 km jusqu’à un cairn. Puis c’est une longue descente à flanc en sous-bois, qui me paraît interminable, jusqu’à un croisement près du col de Sausse. J’ai bu mes dernières gouttes d’eau. Je descends encore, atteins des vignes. Je pique une grappe de raisin qui me désaltère un peu et je gagne les fermes de la Combe de Sauve (505 m), à 17h.
Viviane n’est pas au rendez-vous escompté. Epuisé, je me renseigne chez un paysan qui emmène paître ses chèvres. Le point de rendez-vous prévu est encore à 2,5 kilomètres de là, hors GR ! Mais ses petits-fils vont m’emmener en voiture… Je patiente sous un arbre. (Vite, j’ai soif !)

Les jeunes me véhiculent jusqu’à l’endroit où m’attend Viviane à 17h30.
Nous allons nous installer dans un camping à Venterol.

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