dimanche 30 août 2015

Mercredi 18 août 2004 : Engins – sous la Sure.

Il est 10h et il fait beau.
Depuis Engins, le GR s’élève au nord, passe la Taillat (vue sur les gorges du Furon). Il atteint une intersection, la Croisette, continue à flanc et arrive en vue de l’alpage de Sornin (1360 m).


Je rattrape des randonneurs qui font une pause en face des fermes de Sornin, laissant loin derrière eux un quinquagénaire qui avance lentement mais sûrement avec ses deux bâtons de marche. Après un arrêt auprès d’eux, je monte vers le plateau de Sornin (1545 m), vaste replat modelé en marches d’escalier par les glaciers du Quaternaire. Je traverse de superbes lapiaz, vastes surfaces de calcaire dénudées, dentelles de pierre sculptées par l’érosion.


  
Entrant à nouveau en forêt, le GR 9 aborde une nouvelle zone de roches chaotiques, dallées et fissurées caractéristiques. Il atteint Malatra (jonction avec la Grande Traversée du Vercors) puis gagne le rebord septentrional de la falaise du Vercors, dominant la vallée de l’Isère. Superbes points de vue.


Le GR atteint la Sure (1643 m), point culminant des Quatre-Montagnes, boisé, qui domine presque à pic de plus de 1400 mètres la vallée de l’Isère. Plusieurs groupes de randonneurs pique-niquent sur le parcours. Peu après le sommet, en légère descente, le GR atteint une bifurcation au lieu-dit sous la Sure (1590 m).

Par un sentier hors GR, je descends à un point de rendez-vous avec Viviane sur une route carrossable. Nous mangeons non loin de là, dans la nature, au bord d’une petite route de montagne.
L’après-midi, nous nous rendons en voiture à Valchevrière, village martyr de la Résistance du Vercors.
Nous revenons passer la nuit en montagne près du tunnel du Mortier, désaffecté et interdit à la circulation. Dans la soirée, avec Oscar, je franchis ce tunnel à pied… De l’autre côté, vue plongeante sur la vallée de l’Isère.

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