Il est 10h et il fait beau.
Depuis Engins, le GR s’élève au nord, passe la Taillat (vue sur les
gorges du Furon). Il atteint une intersection, la Croisette , continue à
flanc et arrive en vue de l’alpage de Sornin (1360 m ).
Je rattrape des randonneurs qui
font une pause en face des fermes de Sornin, laissant loin derrière eux un
quinquagénaire qui avance lentement mais sûrement avec ses deux bâtons de
marche. Après un arrêt auprès d’eux, je monte vers le plateau de Sornin (1545 m ), vaste replat modelé
en marches d’escalier par les glaciers du Quaternaire. Je traverse de superbes
lapiaz, vastes surfaces de calcaire dénudées, dentelles de pierre sculptées par
l’érosion.
Entrant à nouveau en forêt, le GR
9 aborde une nouvelle zone de roches chaotiques, dallées et fissurées
caractéristiques. Il atteint Malatra (jonction avec la Grande Traversée
du Vercors) puis gagne le rebord septentrional de la falaise du Vercors,
dominant la vallée de l’Isère. Superbes points de vue.
Le GR atteint la Sure (1643 m ), point culminant des
Quatre-Montagnes, boisé, qui domine presque à pic de plus de 1400 mètres la vallée
de l’Isère. Plusieurs groupes de randonneurs pique-niquent sur le parcours. Peu
après le sommet, en légère descente, le GR atteint une bifurcation au lieu-dit sous
la Sure (1590 m ).
Par un
sentier hors GR, je descends à un point de rendez-vous avec Viviane sur une
route carrossable. Nous mangeons non loin de là, dans la nature, au bord d’une
petite route de montagne.
L’après-midi,
nous nous rendons en voiture à Valchevrière, village martyr de la Résistance du Vercors.
Nous revenons passer la nuit
en montagne près du tunnel du Mortier, désaffecté et interdit à la circulation. Dans
la soirée, avec Oscar, je franchis ce tunnel à pied… De l’autre côté, vue
plongeante sur la vallée de l’Isère.
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