dimanche 30 août 2015

Mercredi 25 août 2004 : Bouvante-le-Bas – ferme Morelle.

Le beau temps est revenu.
Depuis Bouvante-le-Bas, je descends au hameau des Sables. Le sentier monte alors en lacets jusqu’à la prairie de la Mégretière. Se dirigeant vers les falaises, il suit la bordure de la prairie et dévale en pente raide vers les gorges de la Lyonne.
En bas, le GR longe la vallée, atteint la rivière – eau vive et limpide – et franchit la Lyonne sur une passerelle. Il traverse une prairie. Les rayons du soleil ne l’ont pas encore atteinte, l’herbe est humide de rosée.
Le GR monte maintenant vers un belvédère naturel : point de vue splendide sur une paroi rocheuse étroite, isolée dans la vallée. Le sentier longe le pied d’une falaise, se poursuit dans un bois touffu de chênes et de buis. Il gravit une barre rocheuse au pas de l’Echo (520 m) et débouche sur une route, la D70. Une autre petite route mène à un relais de télévision.
Le sentier blanc et rouge s’engage alors dans un bois et, après le passage d’un portillon, arrive dans un pâturage.  Les veaux prennent peur, le troupeau se lève et le taureau m’observe. Ça va, j’ai le droit de passer… Les criquets, innombrables, sautent devant mes chaussures, les éphippigères (insectes aptères) s’affairent au sol.
Le sentier pierreux monte jusqu’à la ferme abandonnée de Maison-Brun où paissent des troupeaux. Il emprunte une dépression puis s’élève doucement vers la crête. Sans l’atteindre, il s’abaisse dans une cuvette, prairie occupée par les ruines de la ferme de Bouvaret. Il remonte jusqu’à la cote 1100 et il entreprend une longue descente en lacets vers la D70.
On arrive bientôt ? Je ne vois pas les tags d’Oscar (que j’aurais dû voir, dixit Viviane !). 600 mètres plus loin, j’aperçois le Boxer au bord de la route. On mange ensemble sur place.

Je repars dans l’après-midi avec Oscar. On descend vers le ruisseau de Léoncel. Un petit pont le franchit. Oscar rejoint dans l’eau le garçon d’une famille installée au bord du cours d’eau. On passe aux ruines de Bessa et l’on poursuit le long du ruisseau. Le sentier grimpe ensuite à flanc, en forêt, et rejoint une route qui mène à Léoncel.
Le village est situé sur un plateau de prairies entre des bois de hêtres et de sapins, petit écrin de verdure. La mairie occupe les vestiges d’une ancienne abbaye cistercienne.
Viviane nous y attend. Je lui laisse Oscar et je continue seul.
Le GR 9 monte dans les bois, se poursuit vers le sud en lisière de forêt. Il longe une vaste prairie, continue à travers prés par un chemin herbeux. A hauteur de la ferme Tête Noire, un chemin de terre sinue dans la rocaille en descente, jusqu’à ce qu’il rejoigne une route à proximité de la ferme Morelle.
Viviane et Oscar me rencontrent peu avant.

Nous montons en voiture au-dessus de Léoncel, au Grand Echaillon. Nous nous installons pour la nuit à côté d’un gîte ONF. Il va bientôt pleuvoir…

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