dimanche 30 août 2015

Vendredi 29 mars 2002 : Attignat-Oncin – Pont St Martin.

Le matin, je m’éloigne d’Attignat-Oncin par une petite route puis un sentier à travers prés. Je traverse le ruisseau du Merderet puis celui de la Pissoire (!) et j’arrive au hameau de Gerbezet.
Le GR grimpe à flanc dans les bois, passe un fond de combe, remonte sur l’autre versant, traverse quelques prairies, atteint une ruine au carrefour « chez la Mélanie ». Forte montée en lacets dans la forêt pour déboucher sur une piste forestière à près de 1000 m, sous les contreforts du mont Beauvoir. J’emprunte cette piste pendant 2 km jusqu’aux maisons de Bande-du-Milieu (802 m). Grâce au téléphone portable, je retrouve Viviane non loin de là. Nous mangeons dans le camping-car, près d’un transformateur : vue sur Les Echelles.

L’après-midi, je repars avec Oscar. Le GR 9 continue d’abord sur route puis s’enfonce dans les prairies et pénètre en forêt. Nous passons à la chapelle de la Madeleine, où nous faisons une pause sous le porche. On descend alors au col de la Voute, puis on arrive aux Echelles, dans la plaine du Guiers.
Le Guiers Vif est l’ancienne frontière entre la Savoie et le Dauphiné, résultat d’un partage entre les deux fils de Rodolphe, comte de Viennois. C’est aujourd’hui la limite entre le département de Savoie et celui de l’Isère.
Il fait beau, et même chaud. Je m’octroie un petit arrêt dans un bistro pour boire une bière. Oscar n’y voit pas d’inconvénient.
Il nous reste à cheminer le long du Guiers, vers le nord-est, à travers des prés et des pâtures. L’activité dominante de ce secteur est l’élevage laitier. Une fromagerie est implantée de l’autre côté de la rivière, à St-Christophe-sur-Guiers.
On atteint Pont St Martin, un hameau adossé à la falaise, au débouché des gorges de l’Echaillon.

Nous allons retourner au camping à la ferme de Saint-Franc, où nous étions hier.
On en ramènera du miel ainsi qu’un bidon à lait.

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