Le matin, je m’éloigne d’Attignat-Oncin par une petite route
puis un sentier à travers prés. Je traverse le ruisseau du Merderet puis celui
de la Pissoire (!) et j’arrive au hameau de Gerbezet.
Le GR grimpe à flanc dans les
bois, passe un fond de combe, remonte sur l’autre versant, traverse quelques
prairies, atteint une ruine au carrefour « chez la Mélanie ». Forte
montée en lacets dans la forêt pour déboucher sur une piste forestière à près
de 1000 m ,
sous les contreforts du mont Beauvoir. J’emprunte cette piste pendant 2 km jusqu’aux maisons de
Bande-du-Milieu (802 m ).
Grâce au téléphone portable, je retrouve Viviane non loin de là. Nous mangeons
dans le camping-car, près d’un transformateur : vue sur Les Echelles.
L’après-midi, je repars avec
Oscar. Le GR 9 continue d’abord sur route puis s’enfonce dans les prairies et
pénètre en forêt. Nous passons à la chapelle de la Madeleine , où nous
faisons une pause sous le porche. On descend alors au col de la Voute , puis on arrive aux Echelles,
dans la plaine du Guiers.
Le Guiers Vif est l’ancienne
frontière entre la Savoie
et le Dauphiné, résultat d’un partage entre les deux fils de Rodolphe, comte de
Viennois. C’est aujourd’hui la limite entre le département de Savoie et celui
de l’Isère.
Il fait beau, et même chaud. Je
m’octroie un petit arrêt dans un bistro pour boire une bière. Oscar n’y voit
pas d’inconvénient.
Il nous reste à cheminer le long
du Guiers, vers le nord-est, à travers des prés et des pâtures. L’activité
dominante de ce secteur est l’élevage laitier. Une fromagerie est implantée de
l’autre côté de la rivière, à St-Christophe-sur-Guiers.
On atteint Pont St Martin,
un hameau adossé à la falaise, au débouché des gorges de l’Echaillon.
Nous
allons retourner au camping à la ferme de Saint-Franc, où nous étions hier.
On en ramènera du miel ainsi
qu’un bidon à lait.
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