Nous passons la matinée au
camping à cause d’un orage, ou en démarches professionnelles à la poste du
Touvet. Nous remontons au col du Coq
dans l’après-midi.
A 14h30, le soleil réapparaît. Le
GR 9 et le GRP descendent par la route vers l’ouest jusqu’au habert du col du
Coq. Derrière un gîte d’étape incendié, j’entre sous forêt. Les GR s’élèvent
dans le bois en contournant le Bec Charvet, débouchent sur une crête et gagnent
le col de la Faîta. Ils
continuent sur un sentier de crête (vue sur la vallée du Grésivaudan), sortent
sur un vaste alpage et atteignent les chalets de l’Emeindras-de-Dessus. C’est
l’heure de la rentrée des vaches. On me demande un coup de main pour les
parquer. OK ! Mais l’une d’entre elles, d’un coup de corne, perce le ruban
de parcage et tout le troupeau s’éparpille…
A nouveau en forêt, le sentier
gagne le col de l’Emeindras, sur une arête étroite, puis débouche au-dessus du
habert de Chamechaude (1570 m ),
au pied des falaises du Chamechaude, point culminant de Chartreuse à 2082 m . De la fumée
s’échappe de la cheminée. Deux hommes discutent sur un banc, probablement les
gardiens des troupeaux.
Depuis le habert, je descends en
lacets raides pour rattraper une piste forestière qui se dirige vers Le
Sappey-en-Chartreuse, petite station de ski familiale, à 999m. Viviane et
Oscar montent à ma rencontre.
Nous nous dirigeons vers un
camping semblant fermé, mais où deux tentes sont installées. Viviane a
téléphoné au numéro indiqué. Quelqu’un va venir. En attendant, on peut entrer…
A 18h20, nous sommes installés sur le pré, aux côtés d’une table de pique-nique
où l’on va boire le pastis. Pour le repas, on va quand même rentrer dans le
fourgon, car le soleil a disparu et nous sommes en octobre…
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