Arrivés la veille dans la
région, nous avons passé la nuit au camping municipal d’Apt.
Je me mets en route à 10h30 au
départ de Buoux.
Le long du chemin, au bord d’un
champ de lavandin, je remarque quelques cabanons pointus, petits monuments en
pierres sèches, modestes abris à la technique apparentée à celle des bories.
Les amandiers en fleurs égayent
le paysage, pour le reste encore hivernal.
Le GR 9 atteint les falaises qui
dominent le vallon de l’Aiguebrun. Vue magnifique sur un fantastique à-pic
habité par les choucas. Nombreuses grottes préhistoriques à flanc d’abîme. Tout
en bas, l’auberge Seguin… L’Aiguebrun est la seule rivière (mais ce mot est
trop fort pour lui !) qui arrose le massif du Lubéron. Le GR longe la
falaise dans un sous-bois de houx, de buis et de chênes verts et descend
franchir l’Aiguebrun. Dans ce vallon, l’eau apporte une végétation inattendue
de fleurs, et bien sûr des insectes.
L’itinéraire grimpe maintenant
sur le flanc septentrional du Grand Lubéron en serpentant jusqu'à une crête dénudée (902 m ) où
affleurent les calcaires marneux. Vue au nord sur le Ventoux, au sud sur la Sainte-Victoire et
la Sainte-Baume. Le
chemin n’existe plus. Seuls des cairns, ces petits monticules de pierres
utilisés par les bergers, indiquent de loin en loin la direction à suivre.
Je côtoie par moment la route des
crêtes, large chemin empierré. Après un deuxième sommet à 888 m , j’entreprends de
descendre le flanc méridional du massif vers les plaines de la Durance , dans les chênes
verts, en suivant une ligne de crête. La pente s’accentue et aboutit au pied du
sommet de Gibas que le sentier contourne.
J’atteins les premières maisons
de Vaugines, au pied du massif, rencontrant le GR 97 avec lequel le GR 9
va avoir un parcours commun. Viviane et Oscar m’attendent sur une placette. Il
est 14h.
Nous mangeons dans le fourgon. Ensuite,
petite sieste…
Nous allons visiter Lourmarin,
faire des courses à Pertuis. Nous passons la nuit au camping de Lourmarin.
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