Je quitte Vaugines à 10h.
Je descends par une belle ruelle
du village jusqu’à l’église. Là une petite fontaine offre une dernière
possibilité de trouver de l’eau avant Vitrolles. Je fais le tour de l’église
romane du XIIe siècle, flanquée d’un ancien cimetière.
Le GR 9 et le GR 97 s’éloignent
vers Cucuron. Sur le chemin, un amoncellement de chenilles processionnaires du pin, en grappes, attire mon attention. Ces chenilles sont descendues des
pins tout proches où elles ont passé l’hiver pour chercher maintenant à
s’enterrer et se métamorphoser au sol.
Peu avant le village de Cucuron,
les GR empruntent un chemin revêtu et se dirigent vers le promontoire de
l’Ermitage. Ils traversent une propriété privée dont le passage est dû
(apparemment pas de gaieté de cœur : le balisage est effacé !) et
atteignent la chapelle de l’Ermitage. Les buissons de romarin commencent à
fleurir, en petites touches bleuâtres.
Je remonte maintenant le flanc
méridional du Lubéron dans les solitudes forestières jusqu’à la ferme de la Tuillière. L ’itinéraire
se poursuit, parfois réduit à un sentier raviné. Près d’un abreuvoir à sangliers,
le tracé traverse à sa naissance le ravin de Vabre, passe dans une plantation
de pins. Toujours à flanc, il atteint le bord du ravin du Méchant. Il poursuit
jusqu’aux anciennes ruines Courbons, maintenant habitées. Un coq se manifeste.
Impression étrange, en pleine forêt… Par un chemin forestier j’atteins une
intersection : jonction avec le GR 92 venant de Cabrières-d’Aigues.
J’abandonne
les GR 9 et 97 pour emprunter le GR 92. Je retrouve bientôt Viviane et Oscar
venus à ma rencontre, et nous descendons ensemble jusqu’à Cabrières-d’Aigues où
nous retrouvons le fourgon à 14h. Nous mangeons en bordure du chemin.
Par la suite nous recherchons
un camping. Dans cette région où il est interdit de passer la nuit dans la
nature, pas d’autre choix. Nous faisons des courses à Cucuron et retournons au
camping de Lourmarin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire