Journée ensoleillée.
Le pont de Mirabeau enjambe la Durance qui serpente dans son large lit de
gravier.
A partir d’ici, plus de
topo-guide : il me restera les cartes au 25 000e jusqu’au terme
du GR.
Le GR 9 se poursuit maintenant
dans les Bouches-du-Rhône.
Après avoir franchi l’autoroute
A51 du val de Durance, le sentier grimpe, raide, au flanc de la falaise. Il chemine en
surplomb puis s’éloigne sur le plateau, à une hauteur de 420m. Il rejoint et
emprunte sur 2 km
la D11.
De curieux massifs taillés de
buis, chênes verts et genévriers sont implantés tout au long de la route,
représentant de vagues formes d’objets ou animaux. Expo d’art ou lieu
d’expérience d’une école d’horticulture ?
Le GR 9 bifurque, passe dans des
bois de pins. Des villas sont éparpillées ça et là dans la pinède. Je traverse le
village de Bèdes, poursuis au milieu des résidences éparses dans la végétation
méditerranéenne. Bientôt je commence à descendre dans la garrigue. Au détour
d’un chemin, je rencontre Viviane et Oscar. Nous rejoignons ensemble la ville
de Jouques.
Nous allons manger dans le
fourgon, au bord d’un chemin, semblant presque en pleine nature alors que nous
sommes en bordure d’habitations.
Par la suite le GR longe un
lotissement sans intérêt à la sortie duquel Viviane me dépose.
Je m’engage dans un vallon. Je
remarque des traces calcinées à la base des arbres, reliquat d’un ancien
incendie. La zone est sensible.
D’ailleurs, pour prévenir les
incendies, la préfecture des Bouches-du-Rhône a pris des mesures
draconiennes : toute circulation automobile et même piétonne est interdite
dans les massifs boisés du 1er juillet à mi-septembre et, hors
saison, par vent violent.
Le GR se poursuit sur petite
route parmi les villas. Après le passage de l’ancien canal du Verdon, il
emprunte un chemin forestier pour gagner à nouveau la D 11 sur laquelle il va se
poursuivre. J’avance sur la route sinueuse dans un environnement vallonné et
boisé. Une superbe couleuvre d’Esculape gît au milieu de la route, écrasée par
une voiture. Elle est encore vivante. Je crois bien faire en l’achevant avec
une grosse pierre…
Je rencontre à une intersection
une statue encastrée de la
Vierge , constituée de centaines de petits émaux.
Peu après, j’atteins un parking
en bord de route où j’aperçois le Boxer. Un groupe de promeneurs encadrant des
jeunes filles japonaises rentre d’une balade en forêt.
Le GR se poursuit encore
longtemps sur la route, étroite et assez dangereuse en ce dimanche, fréquentée
par les automobilistes. On va tricher et terminer cette portion du parcours en
fourgon : 4
kilomètres , passant devant un château sous le flanc du
Grand Sambuc (premier contrefort de la montagne Sainte-Victoire ),
atteignant un petit col (où une pancarte rappelle l’interdiction de camper dans
la nature) et descendant jusqu’au Petit Sambuc. Ici une intersection
avec un chemin forestier met fin au parcours en voiture. Nous y reviendrons
demain.
Nous nous mettons en quête
d’un camping que nous trouverons à Beaurecueil, près d’Aix-en-Provence.
Activer le lien pour découvrir l'histoire de la couleuvre d'Esculape...
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